Le parking, étage 63
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Cycle Déceptions Cinématographiques Lesbiennes

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Message par Admin Lun 13 Fév - 11:45

Bella-MarciaWassilia
Bella-Marcia venait de trouver un permis pas cher et une nouvelle vieille-voiture pour aller avec. Elle conduisait dans les suburbs rouillées. Elle dépassa les jardins partagés incendiés par la Coupole quelques années auparavant et les écoles ternes recouvertes de peinture fluorescente.
Elle tourna au bout d’un quart d’heure en ligne droite, maladroitement.
Elle cala à peu près simultanément à l’extinction du phare longiligne avant. Devant la maisonette de Wassilia heureusement.
Elle se rappelait avoir fréquenté une fille qui lui parlait souvent des « écoles de la nuit ». Elle pensait que c’était un gang avant de connaître Wassi. Wassilia, elle, avait étudié là-bas et crachait dessus dès qu’elle en avait l’occasion. C’était peut-être pour ça que ça avait pas collé avec l’autre fille là. Peut-être pour ça qu’elle s’attachait à Wassilia depuis tellement de temps. Elle espérait que la haine des écoles fluo était pas leur seul point commun ceci étant.
Avec cette nouvelle caisse, elle allait l’emmener au bord de la mer. Elles pourraient longer l’océan qui existait encore au Sud de l’Amérique du Sud-Étendue. La voiture était assez spacieuse pour camper quelques nuits. Et assez étroite et vieille pour ne pas se les geler si on se serrait sur la banquette arrière transformée en lit.
Wassilia savait BM allait se pointer avant l’heure prévue, comme d’habitude. Elle savait aussi qu’elle serait elle-même en retard, comme souvent. Chaque fois elle voulait surprendre BM et être prête à temps mais elle traînait littéralement contre son gré. C’était pas comme si elle devait réaliser un choix cornélien dans ses tenues toujours noires ou gris foncé. Il fallait qu’elle envoie le braille du programme du parking à la fille de l’autre fois. En même temps, il était déjà trop tard pour ce soir. Elle pouvait le faire demain. Et elle avait pas spécialement envie de la croiser. Surtout pas en compagnie de BM. Cette fille était super pour parler mais absolument déprimante ensuite. Wassilia avait failli se tirer alors qu’elle faisait l’amour sans presque un seul remord. La meilleure idée c’était carrément de jamais lui faire parvenir le braille.
La voiture rayée stoppa devant l’allée broussailleuse de graviers fluorescents. B-M déclencha l’ouverture de la portière passagère et klaxonna une mélodie énergique.
La lumière de la fenêtre de gauche s’éteignit.
Le moteur essayait de ronronner et Bella-Marcia regardait la porte d’entrée. Wassilia apparut, souriante et se précipita vers la voiture. Elle avait un sac à dos noir, un sweat noir, une capuche, et elle ouvrit la portière.
Ses pieds s’enfonçaient un peu dans la boue :
« Coucou !
- Ça va ?
- Oui, ferme la porte et fais moi un câlin. »
Wassilia se contorsionna pour étreindre B-M un peu plus longtemps que nécessaire. B-M lui embrassa le cou.
Une fois Wassilia installée, Bella-Marcia démarra les deux mains sur le volant. Wassilia regardait le visage sérieux de B-M et les deux éclatèrent de rire en même temps.
« Tu les aimes mes dents, demanda B-M.
- Oui, à fond.
- J’aime trop ma voiture, et toi aussi. Alors imagine les deux ensemble.
- J’ai fait une capsule de musique immonde pour la route !
- Vas-y mets la.
- Il fait super chaud dans ta voiture.
- Ben oui, je voulais te préparer un petit nid d’amour. T’apprécies ?
- Assez. »
Wassilia souriait toujours.
Elles suivaient à toute allure la route vers le centre. Toutes les routes des suburbs convergeaient vers la Coupole. En ligne droite. Les arbres qui les bordaient ondulaient sous le vent. Les chaussées neuves brillaient un peu. On avait rénové le sol pour pousser les familles à se retrancher tranquillement plus loin de la ville, et de la Coupole par la même occasion.
Bella-Marcia passa la quatrième et accéléra. Elle alluma l’auto-radio à capsule et choisit un morceau plein de basses et très rapide. Ça cassa la monotonie de la route de manière soudaine. Wassilia sourit et ouvrit la vitre dans un grande bourrasque inattendue :
« Allez !!! Bouffée de pollution !!! »
Elle sautillaient sur leurs sièges au rythme des morceaux d’une cinquantaine de secondes. Leurs têtes se balançaient au gré des kicks.
B-M se préparait à attendre au moins vingt minutes. Aussi fut-elle surprise d’apercevoir la silhouette de son amie s’affairer, derrière les carreaux. Elle sentait une sorte d’appréhension digne d’un premier rendez-vous avec une inconnue.
La façade plongée dans la pénombre, vaguement rétro-éclairée, ressemblait à sa maison d’enfance. Est-ce que Wassilia aussi avait eu ça dans l’enfance ?
Elles se connaissaient profondément. B-M pouvait imaginer Wassi se mouvoir dans n’importe quelle situation comme si elle la voyait. Et chaque fois, en l’apercevant pour de vrai, elle la trouvait belle. Bizarrement, elle connaissait ses moindres défauts. Elle les avait hier encore énuméré dans sa tête pour se calmer en prévision d’aujourd’hui. Puis une fois qu’elle la retrouvait, elle s’en voulait d’y avoir pensé pendant plusieurs heures la veille.
La voilà !
B-M remua sur son siège. Wassilia avait bonne mine. Sa peau était lisse et elle devait avoir dormi longtemps.
Elle aimait l’odeur de Wassilia. Plus que celle de sa mère. Non peut-être pas. Elle les aimait différemment.
Elle aimait le contact de sa peau douce et hérissée de chair de poule du froid perfide entre le perron et la voiture.
B-M se sentait si fière d’être au volant. Elle avait l’impression de maîtriser enfin la situation. Sinon leur relation. C’était étrange d’être lucide sur cette relation justement et qu’elle lui échappe pourtant complètement à la moindre confrontation.
Et elles continuaient de se draguer pour de faux. Bella-Marcia se disait qu’elles savaient fort bien, l’une comme l’autre, que c’était surtout une technique pour alléger l’atmosphère. Mais c’était pas vrai.
B-M refusait d’être la première à engager une vraie discussion. Tout ça pour combler le silence et le crissement des pneus gonflés sur la route. Cette route neuve aurait pu être l’allégorie d’un chemin tout neuf dans leur relation. Brillante oui, elle pouvait l’être. Mais sûrement pas droite.
Elle détestait tous ces arbres identiques et faux de surcroît. Tout le monde savait qu’ils étaient alimentés en souterrain par injection de sève artificielle. C’était ridicule que personne ne les ait encore détruit à coup de hache bien réelle. Est-ce que Wassi la trouvait aussi artificielle que ces platanes trop verts ?
Et voilà, comme à l’accoutumée, les pensées désagréables qui refaisaient surface.
Vite de la musique !
Wassilia ne voulait pas être trop en retard. Elle entendait déjà le moteur. Pour une fois, elle essaierait de correspondre à l’image qu’elle se faisait de quelqu’un de bien. BM devait se détendre ceci dit. Elle était tellement stressée. Mais d’une manière beaucoup plus évidente que Wassilia.
Elle, elle avait juste le cœur qui se serrait plus fort par intermittence. Elle aurait voulu savoir comment être agréable, douce, tactile mais pas excessive. Mais elle mourrait d’envie de se coller à BM et triturer les cheveux une fois dans la voiture. Heureusement, elles étaient en voiture.
BM avait les mains occupées et Wassilia se sentait plus détendue dans un habitacle réduit, plutôt qu’écrasée par l’espace d’une grande chambre ou le dédale d’une maison derrière un canapé.
Wassilia avait l’habitude de se remplir de la chaleur de BM quand elles se prenaient dans les bras. BM lui apportait un calme que Wassilia ne savait pas se procurer elle-même. Wassilia espérait tellement avoir un effet similaire sur BM.
Son visage fin d’oiseau de paradis contrarié. Elle réalisait que BM était encore plus attirante au volant de sa voiture. Son air déterminé lui donnait envie de s’allonger sur elle.
Il allait se passer quelque chose un jour. C’était impossible de penser que toutes ces années les avaient vues grandir et s’aimer, mais en silence. Elle draguait pas BM comme les autres.
Wassilia se sentait sereine dans la voiture surchauffée de BM. Elle savait que BM détestait le chaud des radiateurs. Ça lui donnait des migraines atroces. Elle savait que BM le faisait pour elle, et ça lui donnait des petites bouffées d’amour.
Elle aurait préféré foncer sur les routes tortueuses d’un parc national comme celles qu’on voyait sur les livres d’Histoire Naturelle des années 10. Peut-être qu’en Amérique du Sud-Étendue, elles pourraient trouver un vestige.
BM avait l'air dans le vague. Elle avait cette expression si sérieuse que Wassilia lui connaissait. Les yeux grands ouverts, les sourcils hauts et la bouche fermée, les lèvres mordillées par l’intérieur. Son palais allait finir comme la moquette de cette voiture, rongée par la salive de plusieurss générations de clebs.
Franchement, elle aurait pu voler un animal errant et essayer d’en faire son compagnon. Elle se souvenait de cette autrice, Donna Quelquechose, qui se comparait à sa chienne. Fin elle s’y comparait pas vraiment. Mais il eût fallu qu’elle le relise pour se souvenir des tenants et aboutissants de la comparaison. L’idée lui convenait assez. Un jour elle serait l’égal d’un animal. C’est ce qu’elle espérait pour un avenir moins morne que cette route autoritaire.
La voiture s’engouffra dans le parking.
Rosa leva la barrière de moitié et salua les deux filles par le micro :
« Toujours fourrées ensemble les BMW à ce que je vois ! Sympa le permis Bella ?
- Ouais plutôt ! Tu veux un ride ?
- Non, glissa Wassilia, ça c’est MON privilège BM. » Puis courant la tête vers Rosa. « Tu me la feras pas à moi Rosa ! 
- Bonne nuit les filles », décocha alors la gardienne avec son clin d’œil jovial habituel.
Enfin arrivées ! Bella-Marcia aurait voulu que ça dure plus et en même temps elle se trouvait soulagée d’apercevoir le visage de Rosa. B-M se trouvait inintéressante.
Elle avait le don pour les reflexions inappropriées Rosa. Mais son sourire lui disait que rien de grave ne pouvait se passer au drive-in. Ça disait même que c’était le meilleur endroit pour que l’imprévu frappe à l’arrière du crâne.
B-M savait que Wassi l’aimait au fond. Mais pourquoi B-M s’appliquait à devenir experte en attachement aux personnes inaccessibles. Wassi était sûrement déjà engagée avec deux cents autres filles moins compliquées.
En fait, Wassilia ne draguait jamais vraiment personne. Il y avait simplement beaucoup de filles qui s’entichaient d’elle, surtout pour des mauvaises raisons en général. Finalement, la seule qu’elle draguait c’était BM. C’était pour cette raison que ça prenait toujours les accents du jeu.
Wassilia aimait pas trop cette Rosa. Elle la croyaist sous le charme de Bella-Marcia. Du coup, elle eut envie de prendre la main de sa conductrice pour se rassurer. Bien puéril comme il faut. Acte désespéré de possession imbécile qu’elle retint.
Des filles, il y en avait d’autres. Et elles étaient la plupart du temps, très différentes de BM. Dans tous les sens du terme.
La voiture grimpa les étages avec agilité.
En haut il n’y avait encore personne. Ça leur laissait trente minutes à tuer au moins avant le début du film.
« On se croirait dans un film, lâcha Wassilia.
- C’est pour ça que j’aime bien venir en avance.
- Qu’est-ce qu’on fait ?
- Je vais chercher des sodas chez Rosa, attends moi.
- Bah je vais pas m’enfuir. Où tu veux que j’aille ?
- On sait jamais », expira B-M, comme pour elle même, en claquant la portière.
Elle revint vingt minutes plus tard, essoufflée des soixante-trois étages à pied.
Bella-Marcia enchaînait les virages fluidement. Pas qu’elle voulût impressionner Wassi qui conduisait déjà depuis des années. Mais si ça pouvait lui donner un air conquérant, c’était pas non plus un problème.
Bella-Marcia voulait du sucre. Elle voulait sentir sa bouche coller et sa langue frénétique palpiter en même temps que son cœur. Elle pensa que Wassi s’ennuyait parfois à ses côtés. Mais chaque fois, le pincement de se quitter semblait réciproque. Elle l’avait remarqué plusieurs fois. Pourquoi elle voulait écourter encore ce moment d’attente ? Elle se sentait limite masochiste. En fait elle devrait aller courir nue sur les toits et s’étouffer avec le dioxyde de carbone en excès à l’extérieur. Une bonne asphyxie pour se remettre les idées en place. Ou alors juste un soda glacé. Un soda et une discussion rapide et sans importance avec Rosa.
Les sensations fortes à disposition dans la ville se limitaient presque à cette montée en colimaçon de 63 étages. Mais ça lui plaisait. Wassilia voulait déménager. Vivre à côté des écoles fluorescentes lui rappelait trop régulièrement les Coupelains et les embrigadements agricoles. Ses parents où étaient-ils parti cultiver la terre pour la Coupole ? Elle imaginait les hectares rétro-éclairés et ses parents vêtus de blanc et vert. Tout ça pour un peu de ciel bleu. C’était dégueulasse.
Elle voulait lui dire à BM. Que toute sa tristesse flottait plus loin quand elles étaient ensemble.
Wassilia avait la tête qui tournait un peu. Elle savait que sa chanson préférée allait jouer bientôt et ça arriverait à point nommée.
La projection commença. Les crédits du film aussi.
« Attends mais c’est quoi ça ?, questionna BM.
- Ça a l’air d’être La vie d’Adèle. On est en plein dans le cycle Déceptions cinématographiques lesbiennes.
- Tu dis ça comme si c’était pas grave.
- Tu veux partir ?
- Et toi ?
- Ben je m’en fous. Mais c’est vrai que ce film est vraiment une daube, avoua Wassilia.
- Ouais. »
Mais elle restèrent quand même.
Elles ricanaient de temps en temps et fermaient les yeux pour se protéger visiblement de la niaiserie du film.

Belle-Marcia se foutait du film comme du nom du chiot que ses parents avaient adopté à son départ de la maison. Ça faisait déjà huit ans qu’elle ne les avait pas vus. Tant mieux. Le chien était peut-être déjà mort, qui sait.
Elle détestait vraiment les chiens. Ils étaient mignons mais ils puaient. Est-ce qu’elles allaient regarder dans son intégralité ce film vieux et nul, prostrées dans leurs sièges respectifs comme des enfants en bas-âge dans des poussettes trop larges ?
Il faudrait trouver une tactique pour qu’elle se rapproche. Ce train à main central, quelle plaie. Elle aurait dû voir avec les plastilino-mécaniciennes si elles savaient comment le déplacer. Enfin, pour aujourd’hui c’était un peu tard.
Et puis le film était long. Elle aurait le temps de passer à l’action. « Passer à l’action ». Elle se maudissait de penser comme ça. Tout calculer à l’avance et ne jamais venir à bout d’une seule équation.
Ce film pourri était vraiment une aubaine. Wassilia allait pouvoir regarder BM en cachette. Sans vouloir se berner, elle savait parfaitement qu’« en cachette » était une bévue. Qui ne pourrait entraîner que des conséquences plutôt réjouissantes.
Elles allaient rester et comme tant de fois, BM serait timide. Wassilia ne se sentait pas la plus téméraire des deux. Elle avait tendance à oublier ses attitudes avec BM. Maintenant qu’elle se trouvait dans la voiture de cette fille qu’elle savait reconnaître depuis le haut d’une montagne, Wassilia comprit que son assurance avait longtemps dépendu du contexte. Qui lui était favorable apparemment.
Forte de sa nouvelle acquisition, BM allait la prendre contre elle. L’attirer dans ses bras. Il fallait que ça se passe comme ça. C’était le scénario parfait. Le poussin qui prend son envol en s’achetant une voiture de course en vrac. Tellement lesbien.
Wassilia s’imita en train de vomir et chuchota à un moment :
« J’en peux plus. Ce mec est tellement miso.
- Ouais, pire que les soupes. »

Bella-Marcia flairait l’air malicieux de Wassilia a cent kilomètres. Elle connaissait cette bouche qui appelait la sienne. Une fois elles étaient restées joue à joue pendant au moins quinze minutes entières et elle sentait juste la commissure de ses lèvres. Elles s’échangeaient un peu d’air en respirant. Il y avait du vent ce jour là. Il n’y avait plus de vent depuis quand ?Est-ce qu’elle était beaucoup plus vieille que BM ? Elle ne se souvenait même plus. Est-ce qu’elle devenait une vieille lesbienne ? On avait pas trop de cheveux blancs dans la famille. Ah si, son frère. Ce gros con.
Wassilia posa sa nuque sur le côté gauche de l’appui-tête, côté Bella-Marcia. B-M tourna la tête vers elle. Elle la détourna aussi vite. Elle rougit et laissa aller sa main dans celle de Wassilia, abandonnée sur le frein à main central.Bella-Marcia arrêta de penser au vent. Elle eut l’impression de sentir chaque demi-millimètre d’espace qui disparaissait entre elle et Wassilia.Le corps de Wassilia se réchauffa brutalement en sentant la main tiède de BM tomber de manière « naturelle » dans la sienne.
Wassilia lui effleurait les doigts puis, soudainement, elle remonta sur son bras. Elle lui caressa le cou du dos de la main, juste derrière l’oreille.Est-ce que tous les sens du corps peuvent se concentrer sur un périmètre de trois centimètres carrés parfois ? Bella-Marcia venait de répondre à sa propre question.La main de Wassilia devint un peu moite. Elle voulut s’en excuser.
Bella-Marcia tourna la tête une seconde fois, fixa Wassilia et se rapprocha d’elle. Doucement.Les battements du cœur de Bella-Marcia empruntèrent un vecteur bizarre et direct qui les conduit à ses lèvres.Wassilia imagina la texture pulpeuse et fraîche des lèvres un peu collantes de soda de BM. Elle allait la mordre.
Une fille toqua à la fenêtre conductrice. Elle agita la main à l’attention de Wassilia. B-M sursauta et la dévisagea, incrédule.
« Elle est okay, je la connais, assura Wassilia.
Hum »
Bella-Marcia lui fit signe de monter par l’arrière.
« Salut Wass ! Vous faites quoi les filles ?
- Rien, on regarde des lesbiennes se tailler des pipes…
- …devant la caméra d’un homme hétérosexuel…
- …et c’est déprimant. »
Bella-Marcia haït tout. Même Wassilia d’avoir rien fait pour éloigner cette ex avec qui elle était sûrement devenue amie. Non elle ne lui en voulait pas. Elle voulait rentrer dormir maintenant.Wassilia n’avait pourtant pas envoyer le braille à cette fille… Le monde lui sembla bien perfide tout à coup. BM devait rentrer à la maison avec Wassilia absolument. Si aucun malaise n’avait réussi à embourber toute la situation d’ici là.

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